Ashera
Messages : 3 Date d'inscription : 13/09/2016
| Sujet: [ Candidature ] Ashera Felstorm Mer 21 Sep - 23:00 | |
| Informations sur le personnage :Nom(s) et prénom(s) : Ashera Felstorm Surnom éventuel : N/A Spécialités :Combat au corps à corps, utilisation de magie gangrenée Race :Sin'dorei Grade, rang ou titre (si existant) :Illidari Classe :Chasseur de Démons Niveau : 110 Description physique :De loin, Ashera ressemble plus à une demi-portion qu’à une elfe mature, sa petite taille n’aidant en rien à se détacher de cette image. Et pourtant en s’y attardant plus en détails, bien que du haut des 159 cm, elle garde une allure très féminine aux courbes agréables. Mais les premiers signes déstabilisant peuvent s’apercevoir. Elle s’occupe régulièrement à l’entretien d’arme vraiment massive par rapport à sa taille. En s’approchant, on se rend compte que ce petit corps est musclé, athlétique même. Couvert de cicatrices, pour le moins étrange, pas forcément dut à la guerre, et aux combats, mais aussi de mutilation. Elle ne semble pas arborer les certaines caractéristique démoniaque comme certaines de ses consœurs, pas de cornes qui ornent son crâne, ni de sabot aux pieds. Ses protections et ses armures semblent des plus minimaliste pour éviter que cela entrave son explosivité au combat et sa mobilité. On se rend compte en un regard qu’elle est prête à sacrifier sa sécurité pour asséner des coups forcément plus meurtrier. Sa tenue légère révèle des tatouages incandescents de la tête à ses pieds. La magie dont ils sont chargés attire le regard comme s’il s’agissait d’un motif ou d’une énigme complexe, pourtant l’aura qui s’en dégage semble oppressante et malsaine. Un regard aveugle déconcertant pour ceux qui n’y sont pas habitué, ou de petites flammes vertes s’agitent dans ses orbites vides, uniquement masqué par de fines étoffes runiques, il arrivera régulièrement à la petite créature de retrousser les lèvres pour dévoiler des petits crocs. Chaque doigt se terminant par une griffe, le tout, faisant que chaque geste n’est pas pour autant menaçant mais pas non plus des plus rassurants. Sa voix est si rauque qu’on pourrait croire qu’elle a un problème à la hauteur du larynx, comme si elle avait hurlé si fort et si longtemps qu’elle en avait gardé des séquelles définitives. Description mentale :Ashera semble des plus stable, quand on connait le tempérament et le coté poussif de certains de ces semblables. Elle sait maîtriser ce qui dort en elle, ou plutôt lutte pour afficher cette impression. Elle semble renfermée et silencieuse, garder pour elle tout ce qui la tracasse, la tourmente. Elle intériorise tout. Elle se force à garder un certain équilibre pour son esprit, comme si la fureur qui bouillonne en elle, devait être équilibré avec le calme qu’elle semble afficher. Laissant uniquement sa fureur déferler lors de violents affrontements. Toutefois, les horreurs qui l’attendent lorsqu’elle s’offre un moment de répit sont encore pires. Elles défilent dans son esprit depuis des années. Des images surgissent de son subconscient alors même qu’elle entretien son corps, ou ses armes, pendant les briefings, l’entraînement ou les heures de méditation, de lecture. La violence de ses expériences passées se déverse sur son âme et provoque des visions horribles. Elle est tour à tour victime et tortionnaire. Le sang est partout, accompagné par des cris de douleur qui sont parfois les siens. Et quand elle ne hurle pas, elle rugit sa colère et sa soif de combat. L’horreur disparaît alors aussi vite qu’elle est apparue, laissant derrière elle, son cœur battant la chamade et le goût cuivré du sang dans sa bouche Historique : Ashera est née en Quel’Thalas, il y a quelques 125 ans, membre d’une famille modeste. Elle y grandi et s’y épanouie. Une fois adulte, elle prit la décision de devenir une Forestière. Elle suivi l’entrainement des Pérégrins. C’est en service qu’elle rencontra son âme sœur et futur mari : Léothras. Ensemble ils fondèrent une petite famille, et la naissance de leur petite fille propulsa Ashera vers une retraite des plus convenables, afin de privilégier l’éducation et la vie de leur enfant. L’attaque du Fléau :Un évènement vient bouleverser leurs vies, comme celle de tous les Quel’dorei. L’attaque du Fléau, et Ashera s’empara de son arc et de ses anciennes lames pour apporter son soutien à son mari et a la troupe de Forestier. Elle confia son enfant aux restes de sa familles et rejoins le combat. - Spoiler:
C’est un massacre.
Elle ne comprend pas comment elle a pu être aussi aveugle. Le Fléau assouvit sa soif de sang en annihilant les ennemis du Roi Liche. Quel’Thalas aura tenu moins d’un jour. Les flammes des Magistères se sont définitivement éteintes. Les damnés sont libres de se ruer sur son peuple. Des chiens rapiécés courent avec eux. Ils grognent et aboient férocement tandis que leurs pattes griffues les emportent vers les elfes à une vitesse terrifiante. Les chevaliers de la Mort se dispersent dans la cour en libérant leurs infâmes molosses. Ils enfoncent leurs crocs dans les armures elfiques, griffent leurs jambières, mordent leurs bras. Deux des chiens sautent sur un garde qui les accueille avec sa lame. Le premier périt, la lame plantée en plein crane. Un collier doté de pointes protège le second. La lame du garde rebondit contre. Un ennemi en profite pour se relever derrière et se jeter sur lui. Ashera tente de le prévenir mais, avant qu’il ne puisse faire volte-face, la hache du damné le décapite.
La colère gronde en elle. Quelque chose de terrible et d’impalpable enserre son âme, décuple sa haine et sa frustration. La puissance de ses ennemis lui saute aux yeux. Leur intrépidité, leurs instincts de prédateur, avec toutes les prouesses martiales qu’ils impliquent, est-ce qu’ils pourraient être siens si elle se soumettait, non pas à ses adversaires, qui ne méritent que son mépris et la morsure de sa lame, mais à la rage qui l’habite. Elle jalouse leur force. Leurs lames massacrent des elfes surentrainés, des régiments complets. Elle finit par se demander ce qu’il lui serait donné d’accomplir si elle possédait leur puissance. Si elle pourrait renverser à elle-seule le cours d’une bataille ! Son ire et le désir de venger ses frères seraient une arme invincible. Son corps aurait la résistance de l’armure qui le protège et pourrait survivre à toutes les blessures. Son esprit serait un outil de vengeance, Son bras l’exécuteur d’une volonté divine…
Une hache lui frôle le crâne. Le sang gicle, mais pas le siens. Elle voit encore un proche s’effondrer. Le chevalier de la Mort doté d’une griffe à la place du bras tente de lui porter un coup à la tête. Elle esquive l’attaque, toutefois la griffe se referme sur la lame de son épée. La griffe transforme son arme en un bout de métal tordu, inutilisable. Elle la jette à terre et dégaine son poignard, avant de l’abattre sur la griffe. La lame rebondit sur cette prothèse grotesque. La hache revient vers elle. Puis la griffe. Puis la hache. À chaque fois, le poignard les repousse presque miraculeusement. Elle sait qu'elle peut vaincre cette machine à tuer. À plusieurs reprises, son arme a frôlé sa gorge. Elle est consciente de la fureur qu’elle doit déchaîner pour vaincre cet adversaire. Pour tuer les autres. Un cri la rappelle à la raison.
Du coin de l’œil, Elle aperçoit Unelia. Oriew est tombé. Deux chiens mort vivant le dépècent en grognant. Un troisième a saisi, la forestière à côté, par la cheville et la traîne sur le sol. Cette vision décuple son désir funeste de tuer les servants du Roi Liche et leur engeance, néanmoins elle parvient à résister. Au lieu de frapper le guerrier avec son poignard, elle le gratifie d’un coup d’épaule. Il reçoit son coude en plein visage. Elle en profite pour attraper sa griffe métallique et le faire basculer au sol. Il tombe lourdement, surpris.
Unelia continue de hurler. Elle racle les pavés pour se retenir tandis que le molosse la tire. Ses yeux sont écarquillés de terreur. Elle n’a plus son arc, plus de flèche et ils sont trop loin pour atteindre la bête avec sa lame. Elle saisit le fouet qui pend à ma ceinture. Sa lanière est imbibée de fluides, comme le reste de son corps. Elle l’envoie à Unelia, mais ses doigts glissent sur le sang qui macule le cuir. Elle s’entête, trouve enfin une prise. Elle gémit, s’agrippe tandis qu’Ashera tire pour la ramener vers elle, centimètre par centimètre. Le chien gronde. Il s’arc-boute contre les pavés et tire vigoureusement de son côté. Les doigts d' Unelia s’accrochent avec la force du désespoir.
Ashera sent une pression au niveau de ma jambe. Le Chevalier de la Mort n’en a pas fini avec elle, il a enroulé sa griffe autour du genou de l’elfe. Il serre si fort la protection qu’elle comprime sa chair. Elle enfonce de toutes ses forces le poignard dans son épaule, au niveau de la jointure du membre mécanique et du corps corrompu. Elle fouille violemment dans la plaie afin de trancher les tendons et les liaisons. Soudain, la griffe relâche son étreinte. Elle en profite pour lui asséner un coup de pied dans le front. Le cou se tord, accompagné d’un bruit sec. Elle espère lui avoir brisé la nuque.
Elle tire de nouveau sur le fouet, mais deux autres chiens ont enfoncé leurs crocs dans les jambes de sa camarade Ils tirent férocement. Les bottes d’Ashera glissent sur le sol cramoisi. Unelia crie, sanglote. Le fouet lui glisse des doigts avec une lenteur fatidique.
—Leothras ! "
Elle s’en veut de l’appeler à l’aide. Le fouet lui échappe. Unelia disparaît en hurlant au coin d’une allée, emportée par les chiens.
La cacophonie de la bataille ne cessa d’enfler. Les forestiers firent leur possible pour éviter les haches et les sorts qui fusent vers eux. Elrandir fit décrire à son imposante hallebarde d’amples mouvements dans la marée de damnés abattant à chaque coup une poignée d’entre eux. Des torses tranchés tombent dans un bruit écœurant. Novaen lâche son arc et se joint à la mêlée avec son épée. Quelques mètres plus loin, Léothras affronte trois Chevaliers. De façon incroyable, ses talents de bretteur et son courage lui ont permis jusqu’à présent de les tenir en respect. Ashera se baisse, cherchant à se libérer de sa genouillère, elle l’empêche de se mouvoir, de le rejoindre, d’aller l’épauler.
Une vague de révulsion et de terreur irrépressible submerge Ashera. Quelque chose vient d’apparaître à l’entrée du cloître. Les troupes ennemies s’écartent sur son passage. Sa main colossale s’accroche à un pilier tandis qu’il s’avance à travers la horde. De longues griffes terminent ses mains boursoufflées arborant des runes et des symboles blasphématoires. De grosses chaînes pendent de ses poignets. C’est alors que la tête immonde d’une abomination apparaît entre les colonnes et scrute avec un plaisir non dissimulé le carnage. Son visage est un masque de férocité pure avec ses naseaux fumants. Ses yeux enfoncés dans leurs orbites brillent de la chaleur infernale de la haine.
Elle n’a même pas perçu son arrivée tonitruante dans le tumulte de la mêlée. Sa griffe s’étend et s’empare de Léothras enserrant son corps, ses bras et les armes qu’il manie avec une force terrifiante. L’abomination resserre son étreinte avec une facilité déconcertante. L’armure de Léothras proteste, se tord. Une fontaine de sang et de viscères gicle entre les doigts de l’abomination. Ashera s’immobilise, sous le choc, quelque chose en elle vient aussi de mourir. C’est la fin. Elle se voit déjà noyé sous un raz-de-marée de damnés, abandonnant définitivement ; lâchant son poignard, son fouet. Les serviteurs du Roi Liche n’auront plus qu’à la tailler en pièces, puis leurs aberrations rongeront ses os. Leur Seigneur aura eu ce qu’il désirait.
Alors que cette pensée l’assaille au milieu des sortilèges et du rugissement de la bataille, le mur de l’enceinte derrière elle vole en éclats. L’ensevelissant. La désolation.Elle échappa miraculeusement au massacre, et n’en ressortie pas indemne, loin de là. Blessée et mentalement meurtrie par la perte de son âme sœur, elle puisa dans ses dernières ressources, pour rejoindre la bâtisse ou se trouvait le reste de ses proches mais surtout ou se trouvait sa fille adorée. Mais la désolation du Fléau était bien plus vaste qu’un simple champ de bataille, et c’est avec stupeur qu’elle découvrit sa demeure ravagée et ses occupants massacrés. - Spoiler:
Le silence oppressant après le carnage.
Aussi loin que portait le regard, un océan de cadavres criblés de flèche. Des amoncellements de corps meurtris, oints de sang caillé et rongés par les vers. Partout, les armures brisées et les étoffes déchirés témoignaient de la violence de la charge. La chair broyée des morts, celle de son peuple, aussi bien que celle des possédés ou des guerriers en armures maudites, se constellait tels des visages crispés dans un rictus macabre et féroce. La puanteur de la chair brûlée par la magie et arrachée de ses os par des sortilèges mortels. Elle eut un haut-le-cœur et cracha un filet de salive bilieuse.
Ashera, depuis son réveil, depuis qu’on l’avait extirpé de sous les nombreux décombres, avait marché jusqu’à sa demeure, elle avait rassemblé toute les forces qu’elle pouvait encore posséder. Inconsciemment guidée vers les siens dans l’espoir de les retrouver mais cette flamme c’était bien trop vite éteinte. Toute la demeure avait été ravagé, tous les corps avaient été mutilé, décharné, sans vie. Sa fille, la prunelle de ses yeux, avait tant souffert, et elle l’avait abandonné à cet enfer, seule. Ashera marchait au milieu de la malbrèche, comme une revenante, serrant comme jamais le corps sans vie et mutilé de son enfant.
Elle enjamba tant bien que mal un empilement de formes corrompues. Elle semblait presque gênée non seulement par les cadavres, mais aussi par chaque mètre carré de cette terre boueuse funèbre.
Ashera ne pouvait voir que de rares parcelles du sol tant celui-ci était encombré par les formes désarticulées de créatures qui, pour leur part, ne connaîtraient jamais le repos éternel dans le tréfonds d’une tombe, ou d’une sépulture convenable. Elle s’enfonçait jusqu’aux genoux dans cette masse molle. Un nouveau haut-le-cœur lui tordit les tripes. Ce n’était pas que la puanteur des carcasses pourrissantes ; elle avait l’impression que son esprit risquait de basculer à tout moment en présence de ces dépouilles impies, que l’influence corruptrice des puissances de la ruine suintait de chaque plaie infectée et qu’elle pouvait sentir sa présence. Une chose dans l’air, ou à travers son être lui manquait, comme si les énergies dont son corps avaient été baignées depuis la naissance s’échappait ou se refusait à elle, intensifiant son mal-être déjà abyssal.
En retrait derrière la jeune femme, une équipe de faucon-dragon passa à quelques mètres du sol. Sa silhouette noire émergeait à peine de la brume sépulcrale qui recouvrait en permanence le malbrèche. L’on distinguait à peine son symbole des Forestiers et de Quel’Thalas sur son flanc. Des troupes de choc du Prince avaient débarqué en même temps que les secours. Les soldats portaient leurs masques, leurs armures. Ils avançaient prudemment, les armes en joue, scrutant les alentours.
Le Fléau s’était taillé son horrible réputation au fil d’actes barbares similaires. Les attaques des serviteurs du Roi Liche tournaient toujours au massacre. Pour eux, survivre n’était pas une option tactique. Sa stratégie était immuable, sauvage et radicale. Partout où des créatures avaient l’audace de vivre, ses bouchers affûtaient leurs lames et venaient consacrer des plaines entières sous des torrents de sang.
Ashera parcourut d’un regard accablé les ruines fumantes de Lune d’Argent, serrant toujours plus fort contre elle, la dépouille de son enfant, pleurant toutes les larmes de son corps. Elle observa les soldats du Prince, et les survivants qui empilaient les corps avant de les brûler. Ils essayaient de dégager les accès à la ville.
Ashera posa le pied sur la cuirasse rouillée d’un cadavre gigantesque. Celle-ci céda dans un craquement et sa botte plongea dans la cage thoracique putréfiée. L’armure du défunt était rouge carmin et son épaulière droite était couverte de pointes métalliques qui lui donnaient l’air d’un énorme oursin. Sa main serrait encore le manche d’une hache d’aspect redoutable. Même la mort n’était pas parvenue à lui faire lâcher prise. Cet être monstrueux avait perdu son casque, sans doute en même temps que sa tête. Sous la pression de sa botte, une coulée de sang gélatineux dans lequel se tortillaient des asticots jaillit par les carotides tranchées.
L’elfe se pencha en avant et régurgita le contenu de son estomac. Elle frotta machinalement sa botte contre les vêtements d’un autre cadavre continuant de déverser toutes les larmes de son corps. Entreprit même de gratter sa semelle sur les ornements d’épaule d’un chevalier de la ruine, mais elle tomba nez à nez sur une gueule d’un autre, elle retira son pied en vitesse, de peur que cette bouche abjecte prenne soudain vie et la morde.
Ashera avançait au milieu du tapis de corps comme une âme en peine. Elle s’immobilisa un instant puis, sans le moindre avertissement, se laissa tomber à genoux, elle commença à hurler de plus belle, sans pouvoir s’interrompre. Les soldats se firent signe de ne pas approcher davantage.
Après un long moment, l’elfe finit par se calmer et tourna, vers le soldat le plus proche, un visage aux babines retroussées. Ses yeux bleus étaient injectés de sang. Tous ses traits trahissaient une haine infinie. VengeanceAshera, manqua de mettre fin une première fois à son existence à la suite de ce drame. Elle n’avait plus le courage de poursuivre, chaque fois qu’elle observait Lune d’Argent, elle revivait la défense de la cité. Chaque pensée allait vers son enfant, et sa mort tragique. Elle saisit l’opportunité du Prince et décida de le suivre, une seule idée en tête, la vengeance et la tête du Roi Liche. Elle partit donc combattre au côté de l’alliance avec le Prince avant d’être accusé de trahison par les membres de cette dernière. L’assistance des Naga dans leur bataille ne fut pas vue d’un bon œil. Elle finit enfermée dans les cellules de Dalaran avec le Prince et une grande partie de leur force. C’est en Outreterre que la suite de ce conflit les propulsa, en suivant les Naga et à la rencontre d’un Allié des plus puissant, celui plus connu sous le nom du Traître. La conquête de l’OutreterreLes combats s’enchainèrent dans ce nouveau monde aux mains de la Légion Ardente. Les plans étaient pourtant simple, coupé tout renfort possible pour permettre sa défaite et la repousser des vestiges de Draenor. Le Temple de Karabor, qui abritait le Magtheridon, seigneur de l’Outreterre, fut attaqué par toutes les forces armées à disposition. Naga, roués, Sin’dorei. Une fois, le seigneur des abîmes vaincu, les lieutenants gangr’orcs se rangèrent aussi derrière le Traître, tous comme les démons enfermés au cœur du Temple de Karabor. C’est ainsi que commença, la conquête de l’Outreterre, une fois le Seigneur des Abymes enfermés, tout comme les brefs préparatifs pour se rendre en Norfendre. La défaite, et le choixAshera n’avait participé à tous ces combats que dans un seul et unique but, la vengeance et celle-ci ne c’était pas vraiment déroulé comme elle l’entendait. Leurs armées d’Illidan avait été défaite, en cherchant à mettre un terme l’existence du Roi-Liche, incapable de chasser le Fléau, de détruire le Trône de Glace. Le Traître commença à modelé une nouvelle armée, dans un premier temps, ce fut les Grangr’orc qui furent transformé, avec le sang de Magtheridon. Histoire de se faire un premier fer de lance, puis il vint le moment où il devait former lui-même des combattants à son image. La fin de toute chose, la seule façon de détruire la Légion, c’était elle-même quand elle n’aurait plus de proie sous la main, elle finirait par se retourner contre elle ! C’était sa nature, la destruction. Elle voulait sa vengeance, ou mourir en essayant ! Cela n’allait pas plus loin que ça, elle avait survécu, alors qu’elle faisait tout pour mourir, adoptant un comportement de plus en plus autodestructeur à chaque bataille. A présent, on venait de lui offrir une chance d’assouvir son désir, et elle n’avait qu’une envie, en emporter le plus possible dans son sillage. Le Rituel, le GangregardeElle avait fait un choix, elle tenait avec force le pendentif de sa fille au creux de sa main. Elle avait accepté de donner sa vie pour frapper la Légion ardente, elle voulait prouver qu’elle en était capable, qu’elle en avait le cran, plus rien ne la retenait en ce monde. Et elle s’avança pour le rituel, au cœur du cercle d’invocation. Nombreux sont ceux qui était déjà passé par là, trop peu avait survécu aux sortilèges et aux enchantements du Traitre. Pourtant après un premier pas hésitant, elle s’avança. - Spoiler:
Un énorme pentacle fait de runes incandescentes pulsait sous ses pieds alors qu’elle prenait place en son centre. En quelques fractions de secondes, tout ce qu’elle connaissait s’évapora, tout se brouillèrent dans une fine brume verdâtre, qui allait jusqu’à lui agresser la peau. Elle entendit une dernière fois l’incantation de puissance et tout disparu.
Elle cru dans un premier temps se retrouver face à une illusion, et pas des moindres, celle d’un gangregarde. Elle inclina la tête sur le coté, prenant la dimension de ce qui l’entourait, sa ville, son pays ! A chaque seconde, une multitude d’interrogation naissait, s’autorisant quelques jurons en voyant qu’elle était couverte de sang, que son armure et son ancien arc l’était tout autant.
Ce qu’elle prenait pour une hallucination, fonça sur elle, et venait pour l’abattre a une vitesse inhabituelle. Elle esquiva le tranchant du hachoir mais le coup la jeta à terre. Il frappa Ashera, dans la foulée, avec le revers de son hachoir. Elle fut comme prise à contre-pied et projetée loin du Gangregarde, en laissant dans les airs une traînée de sang. Il s’avança vers la forme prostrée avec détermination ! Le combat s’engagea.
L’elfe avait fait de son mieux, mais cela n’avait pas suffi, son arc avait été brisé dès le premier assaut. Le démon était légèrement blessé, alors que pour sa part, Ashera était défaite, épuisée et en sang. Le Gangregarde s’approcha pour porter le coup de grâce. Son souffle rauque était un peu sifflant, il résonnait dans l’air.
Ashera refusa d’abandonné et au moment de la frappe de son assaillant, elle se déporta sur le coté, saisi une lance à proximité et le frappa à l’abdomen, sans protection. Le Gangregarde, se vidant à son tour de ses forces, libéra un hurlement de rage à la gueule de l’elfe, lui partageant toute sa haine, son haleine fétide lui offrant des nausées, sa salive lui picotant le visage ! Le démon saisi la lance avant que sa propriétaire ne l’ôte de son propre chef, il l’enfonça dans ses propres entrailles, pour se rapprocher dangereusement et mortellement, en hurlant toujours plus sa rage. Jusqu’à attraper l’elfe à la gorge de sa main libre. Ashera saisi son poignard, dans une ultime tentative, lame vers le bas, elle le mutila, à la gorge, aux visage, aux yeux à travers les échancrures de son casque. Le gangregarde eut un dernier sursaut de folie, projetant l’elfe, et l’encastrant dans le mur le plus proche.
Le Traitre apparut, il entra au cœur même de son sortilège, en rien affecté par la magie qui avait bloqué Ashera ici avec le démon. Il écrasa majestueusement le corps sans vie du Démon avant qu’il soit rappelé dans le néant, et lui entailla sévère le poitrail. Les globes gangrenés, logés dans ses orbites vides, l’observaient…Elle était en piteuse état : un poumon perforé, une hémorragie dans le thorax, une bonne demi-douzaine de fractures. Il se pencha, arracha le cœur encore battant de la poitrine du Gangregarde et le présenta à Ashera.
- Mange-le »
L’elfe ne s’y attendait pas, elle avait assisté aux rituels qui avaient précédé le sien, mais elle n’avait jamais put observer ce qui s’y déroulait. Elle voyait juste les corps meurtris, ou sans vie à la fin de ceux-ci. Elle fixa cette masse de chair écœurante. Elle douta, mais l’attitude de son supérieur lui indiquait que ce n’était pas la chose à faire, que ce n’était aucunement envisageable. Elle prit le cœur à deux mains. La chair du démon était collante, dégoulinante de fluide verdâtre acide, tellement qu’elle crut tenir une pierre en fusion.
Tout en fixant son pays, le décor désolé de Quel’Thalas dans un futur proche. Pensant aux vies qui seraient encore une fois fauchées ! Aux familles comme la sienne. Elle mordit dans la viande et se força à mâcher cette chair saturée d’énergie gangrenée. Si dur, si vivant, comme remuante entre ses lèvres, contre son palais. Au moment, de l’avaler, elle eut l’impression qu'un morceau cherchait à l’étouffer. L’obligeant à déglutir, s’efforçant de faire descendre ce qu’elle venait d’avaler.
La sensation d’avoir une limace ondulante dans la gorge lui arracha plusieurs haut le cœur. Une substance qui luttait comme si elle était encore animé par la folie de son récent adversaire, et qui cherchait toujours à lui nuire.
- Bois, à présent. »
Ashera se pencha au dessus du cadavre, récupéra du sang dans le creux de sa main, elle crut plonger la main dans un brasier, alors qu’elle se remémorait ce que le sang du Seigneur de Abymes avait fait aux Orques d’Ombrelune. Malgré le dégout, elle parvint à avaler le liquide abjecte. Se voyant en train de s’empoisonner, une lame aurait été plus radicale et plus propre, pour mettre un terme à son existence.
L’incantation reprit, elle résonna, peut-être plus puissamment que jamais. Tout s’emballait, tout tournoyait. Des sphères couleur émeraude dégageant de plus en plus de chaleur. Elle s’entrechoquèrent, par moment des éclairs crépitèrent entre deux. Quand soudainement, les derniers mots de puissance de l’enchantement furent entamés, toute la puissance de ces globes d’énergie gangréné fut déversé en elle, saturant à son tour son corps d’énergie gangréné, en lui arrachant un terrible hurlement. Comme si on cherchait à la tuer, abandonné par ses supérieurs, et à présent par son corps, elle finit par s’effondrer. La Fin d’un rituelElle fut prise dans le sortilège d’Illidan, dans son enchantement, et sa vision. Ingurgiter un morceau du cœur du Démon, s’abreuver de son sang n’était qu’une étape. Ce qui allait en découler était encore pire. Sa transformation, non. Il fallait savoir si son esprit n’allait pas être annihilé par ce qu’il allait être témoin, savoir si elle trouverait le courage de se redresser. Ou si elle succomberait à ce qui germerait en elle. - Spoiler:
Une vision titanesque lui vint à l’esprit. Elle distingua non pas uniquement son monde, mais une infinité d’entre eux. Dans une multitude de plans différents, chaque version de sa vie, de son être et de sa Famille. Comme les familles de millions d’autre. Tous massacrés, de diverses façons, des plus abjectes. Partout la légion ardente était en marche, détruisant les planètes les unes après les autres. Chaque mort réduisait l’éventail des mondes possibles, jusqu’à qu’il l’en reste plus qu’une poignée. Dans chacun d’eux eux la Légion progressait triomphalement, le privant de toute vie, le condamnant aux ténèbres éternelles.
Les visions se succédaient avec une violence inouïe, réduisant son esprit en charpie, la poussant au bord de la folie. A chaque nouvelle image, une partie d’elle mourrait, et le démon en elle repaissait de sa souffrance en jubilant. Elle porta les mainsà ses yeux, mais cela n’empêcha en rien ces atrocités de défiler. Elle serra les paupières, mais elle continuait à voir… jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus.
Submergée par l’horreur, elle s’enfonça les doigts dans les orbites, sentant le sang jaillir et de la matière gélatineuse se percer sous la pression de ses ongles. Elle pressa de toutes ses forces, forçant contre le muscle et le nerf optique, jusqu’à ce que ses globes oculaires finissent par se libérer.
Au dernier moment, avant de se laisser entièrement submergé par l’infamie, et de sombrer dans l’inconscience,elle s’aperçu de ce dont le Traitre avait été témoin, ce qui l’avait transformé, car c’est sa vision qu’il partageait, était-ce le but de ce sortilège. Que la puissance, la folie mais surtout la résistance à tout cela, ne permettent de survivre qu’aux plus téméraires et plus dévoués des combattants, ses illidari. Le réveil, la folie grandissanteElle tenta de se redresser mais se sentit chanceler, et retomber. Se cognant la tête contre la table. Les ténèbres l’enveloppait et elle se prit à espérer que sa vue reviendrait, mais elle savait que c’était impossible. Elle était aveugle, et inutile. Elle avait désiré le pouvoir de tuer des démons, leurs servants, peut-être même le Roi Liche ! A présent, voilà qu’elle avait perdu la vue. Elle avait émis le souhait de s’opposer à la Légion ardente, et elle savait à présent qu’elle était invincible - Spoiler:
Ashera se laissa gagner par le désespoir. Quelque part, au fond d’elle, un démon se nourrissait. Il se délectait de son humeur maussade et savourait chaque miette de son abattement.Si elle en avait eu la possibilité, elle aurait pleuré. De désespoir, elle se contenta de couvrir ses orbites vides, et de s’installer en position fœtale dans un coin de sa chambre.
Ashera tenta de se redresser en gémissant. La tête lui tournait. Elle tendait les mains pour essayer de garder l’équilibre, mais cela ne fit qu’aggraver la situation. Elle s’écroula par terre, se cognant la tête sur le sol.
Elle eut un haut le cœur. Elle eut l’impression que la chair de démon dans son estomac tentait de gagner sa liberté. Partout autour d’elle, elle entendait des cris, des plaintes et des gémissements. Elle reconnaissait parfois la voix de ses camarades.
A d’autres moments, elle avait l’impression que c’était son imagination qui lui jouait des tours, qu’elle était prise au piège dans un enfer personnel de sa propre confection. Il régnait une odeur pestilentielle de chair en putréfaction, de gangrène, de pus et d’excréments. Isolement, la motivationElle resta de nombreuses semaines, enfermée dans sa chambre à subir les mutations de son corps, comme si la chair démoniaque en elle cherchait à se rebeller lui infligeant d’énorme supplice ! Et quand les douleurs arrivaient enfin a s’atténuer et ne lui arrachait plus des cris d’agonie, c’est son âme et son esprit qui était mit à rude épreuve. - Spoiler:
Elle essayait de se calmer et de revenir à la raison, mais la folie s’emparait peu à peu d’elle et martelait sa conscience. Elle bafouait sa fierté et l’emplissait de remords. La honte brûlait en elle en pensant aux erreurs grossières qu’elle avait commises. Le remord la torturait jusqu’à ce qu’elle maudisse Illidan et ses Lieutenant pour leurs secrets. Elle était impuissante et ses émotions dérivaient au gré de sa douleur sans qu’elle puisse les dompter malgré sa discipline et l’entraînement qu’elle avait reçu.
Elle pria, supplia pendant des jours pour trouver une voie et savoir que faire, mais elle n’eut aucune révélation et ne trouva aucune réponse. Le sentiment de trahison revenait sans arrêt la tourmenter. Trahison de ceux qu’elle servait, trahison de ses compagnons. Des rires moqueurs se jouaient d’elle, son corps se transformait lentement et douloureusement, une lente agonie et elle commença à avoir des hallucinations. Elle avait des apparitions d’Azeroth. Sa surface désolée était recouverte par les ossements de millions de personnes. Des visages grimaçants et difformes emplissaient sa vision et raillaient son ignorance.
Ashera était agenouillée sur le sol de sa chambre, la tête inclinée. Elle suppliait sa défunte famille de la pardonner. Mais elle savait qu’il n’y aurait pas de pardon, car elle-même ne pouvait pas se l’accorder. La honte qui se lovait dans son ventre l’obligeait à rester ainsi proscrite. Comment pourrait-elle de nouveau faire face à son peuple, Elle, qui avait involontairement provoqué sa disgrâce ? Leurs accusations resteraient silencieuses mais n’en seraient pas moins difficiles à supporter.
Le dixième jour, à moitié délirante et tourmentée par le démon qui hurlait en elle, Ashera sortie son poignard et plaça la lame contre sa gorge. Elle mettrait un terme à ses souffrances. Elle resta ainsi pendant plusieurs heures, l’index figé sur le tranchant, la libération finale à portée de main.
Puis son esprit se calma peu à peu. Tout disparut jusqu’à ce qu’elle ne pense plus à rien, ou peut-être seulement à une chose. Son monde s’étiolait, tout comme le Temple Noir et ses frères de bataille, les autres chasseurs en devenir. Il ne restait qu’elle et son poignard. La vie et la mort.
À cet instant, envahi par une détresse abyssale, par une douleur si intense qu’elle sembla sur le point de déchirer son âme, de laisser le démon prendre possession de ce qui en resterai pour une infinité de tourments. Les Ténèbres s’étirant à travers tout son être, telle une nova insondable, et venant l’engloutir. Pendant quelques instants, une lumière naquit et perdura dans ce néant, elle leva son regard aveugle vers la petite table. Elle y voyait un fanal dans l’obscurité, si brillant qu’il est impossible de le regarder, impossible de l’ignorer.
Elle s’approche, hésitante. Le poignard glissa lentement de ses doigts. Elle tendit la main vers l’incarnation de tout ce pour quoi elle avait vécu, ce pourquoi elle avait pris cette décision. Elle fit quelques pas vers la table, d’abord maladroitement puis avec plus d’assurance, et elle posa sa main sur le pendentif qui se trouvait là, celui de son enfant. Son ultime souvenir, ce qu’il lui restait d’elle. Elle se pencha en avant, elle pouvait sentir les vibrations de chaque combat se répercuter dans son corps. Elle fixa pendentif de son regard vide, le distinguant parfaitement, et l’embrassa délicatement. L’attaque de NathrezaElle avait été confiné dans le Temple Noir, comme tous les autres chasseurs de démon. Leur présence était un vrai mystère, les différents occupants du temple avaient tous entendu parler d’une troupe façonné l’image du Maitre, mais rien de plus. Ils s’entrainaient loin de tout regard, loin de toute traitrise. Leur existence et leurs facultés presque tenue au secret, les occupants du temple voyaient juste quelques cadavres passés. Ashera passa de long mois à se perfectionner dans le maniement de ses deux imposants glaives, tout comme à affuter son physique. Elle se préparait,prête à déchainer sa soif de vengeance et sa haine sur des démons, sur la Légion. Pas simplement sur des aberrations attachés ou invoqué dans les salles du temple. Pour la première fois, les chasseurs de démons étaient enfin mobilisés. Le Traitre sacrifia un grand nombre de vie et d’âme de ses ennemis pour ouvrir un portail,à la main de Gul’dan, vers un monde imprégné de gangremagie. Les chasseurs de démon attaquaient la Légion, sur son Terrain, sur le monde originel des Nathrezims, le saccageant, le détruisant. Privant la légion de milliers de ses combattants définitivement. La guerre, la porte de ténèbresCette attaque avait prouvé que certain avait trouvé le moyen de détruire une partie de la Légion, tout s’engrenait de plus en plus vite. Chaque jour, Ashera était mobilisée en Outreterre, dans différente région, pour refermer chaque portail que la Légion ouvrait, limitant les renforts de celle-ci. - Spoiler:
Mais c’est une activité intensive au niveau de la Porte de Ténèbres qui obligea une nouvelle fois les siens à être mobilisé. En arrivant sur place, Des vagues, des armées complètes de démons déferlaient et s’empalait sur les armées conjointes de la Horde et de l’Alliance.
Ashera fut presque prises de remords en apercevant les survivants de son peuple aux cotés de la Horde. Elle senti son sang s’embraser en les voyant se fracasser contre les rangs de la Légion. Sa place était à leur coté, elle avait à présent le pouvoir de les aider. Ce qui lui avait terriblement manqué par le passé. Mais comment réagiraient-ils à sa présence, la prendraient-ils pour un démon, après tout, elle arborait les tatouages du Traitre. Rongée par cette pensée, elle se jura qu’elle n’en ferai jamais ses ennemis, quoi qu’ils puissent penser d’elle. Elle était loyale à Illidan, et son vrai ennemi serai toujours la Légion Ardente et ce qui l’a engendré.
L’ennemi était des plus sournois, il se préparait a porté un grand coups à cette armée, aux forces d’Azeroth venu les repoussé. Le Généralissime de la Légion se préparait à enfoncer leur flan, pour prendre l’ascendant sur ce conflit, et peut-être pousser l’invasion jusqu’à son mode. Les chasseurs de démons furent lâchés, fonçant comme une meute de fauves sur la position retranché des démons, qui s’apprêtaient déjà faire prendre un tournant à cette bataille. Les chasseurs de démons supprimèrent le groupe, et leur chef avant qu'ils ne passent à l'offensive et enfonce les lignes des armées Azerothiennes. Une fois ce discret massacre effectué, la troupe Illidari se retira aussi furtivement qu'elle était arrivée dans la bataille. Le Temple NoirLes mois passèrent, les entrainements se poursuivaient, mais les mobilisations extérieures n’était plus requises. Les interventions n’étaient plus qu’un vague souvenir à présent c’est uniquement au Temple Noir qu’ils se préparaient tous. La guerre contre la Légion Ardente, l’envahissement et la destruction d’autre monde-démon était ce qui les stimulait le plus et ce affolait toujours plus leurs sens. La Horde, l’Alliance et leurs alliés reprenaient toutes les positions et les places fortes de son Maître, son royaume s’effondrait. - Spoiler:
Ashera fut des plus ravies qu’on ne lui ordonne pas de les reprendre, qu’on ne la contraigne pas à combattre contre son peuple, aurait-elle accepté, aucune chance, c’était sans doute la limite à sa loyauté. Certains étaient attachés à leurs biens, c’était leur royaume, leur empire et il le voyait disparaitre… Elle, de son coté, ne l’estimait que comme une plateforme idéal contre son combat contre la Légion, aucune attache à ce monde pourri et dévasté, et encore moins à ce temple lugubre devenu son foyer.
Le Temple cédait, étage par étage. Les troupes de la Horde et de l’Alliance avaient déjà ouvert une multitude de brèches. Les troupes Aldor et Clairvoyant suivaient, annihilant tout sur leur passage, tout ce qu’ils rencontraient. Ashera ne pouvait leur reprocher, les démons asservis postés de part et là, les groupes de Gangr’orc occupé à la défense. Ils la massacreraient sans doute et sans hésitation, la confondant avec un démon, et si ce n’était pas le cas, comme une suivante loyale. Mais elle ne voulait pas lutter pas contre eux. Elle restait simplement callée contre un mur à observer les combats en contre bas.
Intérieurement désolée, de voir qu’on avait guidé leurs lames vers eux, peut-être que leurs choix et leurs manières en avaient poussé plus d’un à bout. Ou était-ce tout simplement autre chose, jurant intérieurement contre les plus grands seigneurs démoniaques.
Elle serrait fortement le pendentif de sa fille, voyant ses rêves de vengeance disparaitre, est ce que ce qu’elle avait déjà accompli était suffisant… Aucune chance, elle resta ainsi, pensive à observer cet assaut destructeur, à subir un combat qui n’était pas le siens. La clé SargeriteLe combat dans le temple gagnait en intensité, son dénouement approchait, le Maitre se refusait toujours à se défendre réellement et à ses chasseurs de démons de prendre part au combat. Il fini par les appeler. - Spoiler:
La voix d’Illidan raisonna dans sa tête, une convocation et de plus urgente. Ashera afficha un mince sourire, les énergies qui commençaient à imprégner l’air du temple laissait présager qu’un nouveau portail vers un monde démoniaque était en train de s’ouvrir. Une ultime fuite pour se rassembler et poursuivre leur guerre, ou tout simplement un assaut sur un Monde gangrené, pour disparaitre de la façon la plus glorieuse, s’offrir un dernier bain de sang démoniaque.
Son cœur battait la chamade. Elle court. Elle a peur, mais pas pour ma vie. Les ténèbres rongent son âme, de plus belle alors qu’elle s’élance avec l’agilité d’une panthère dans les hauteurs du Temple. Le sang pulse à ses tempes. La bataille l’appelle. Elle tremble non pas de terreur, mais de rage, avide de faire honneur à son héritage perdue. Elle est l’essence même du combattant, créé pour tuer au nom d’un concept qui échappe encore à beaucoup. Elle sert le Traître avec ses lames, jusqu’à son dernier souffle, et pour rien elle ne manquerait cet appel !
Alors qu’elle bondit dans les marches du temple, elle se prend à rêver, contrastant avec les voix de son démon qui l’incite à toujours plus de destruction et de traitrise. Elle s’imagine les corps de mes frères déchus et corrompus qui s’accumulent. Ils jonchent le sol au milieu des destructions qu’ils ont causées, formant une montagne au sommet de laquelle elle crie victoire. De grands conquérants gisent tels des pantins de chair. Une guerre, le carnage, la puanteur des combats imprègne les cadavres. Les armes éparpillées au sol ornent ce tableau macabre. Les siennes vont les rejoindre ! Elle sort de sa rêverie et pousse un rire dément en arrivant au lieu de rassemblement. La délivrance :On l’a libéra, que pouvait–il bien se passer pour que les gardiennes en arrivent à cela. Elle tituba en sortant lentement et fébrilement de sa cellule, son démon intérieur hurlait comme jamais sa soif de sang et de carnage. Son regard se portait sur chaque être présent, les gardiennes, elle essaya d’enfouir au fond d’elle son irrésistible envie de représailles de leur faire payer ce traitement, est ce qu’elles s’imaginaient ce qu’elles lui avaient obligé à vivre et à traverser, toutes ces années !? Elle porta à présent son regard aveugle vers les autres chasseurs de démons. Etrangement, c’est envers eux qu’elle vouait la plus grande des méfiances, ils avaient sans doute traversé les mêmes tourments qu’elle, avaient-ils pactisés avec les forces qui dormaient en chacun d’eux. Mais cela n’était qu’un des nombreux problèmes qui se dressaient devant elle ! Les démons, elle pouvait sentir leurs présences et leurs odeurs alors que ses sens étaient toujours en sommeil et ces membres encore engourdi. Mais la sortie n’était pas loin, et il était temps de chasser, c’était le prix de sa liberté ! - Spoiler:
Le sang lui envahit la gorge, un sang qui moussait en jaillissant de ses lèvres fendues, et qui se mêlait à ses crocs. Elle tituba, les sons intermittents de déferlement magique résonnaient dans les couloirs au-dessus d’elle. Le vacarme n’avait plus d’importance, il ne signifiait que la lente agonie de sa prison, de ce caveau. Elle pouvait s’en passer, il ne lui manquerai pas. Tout comme ces occupantes, elle pouvait se passer de l’existence d’un millier d’entre-elles sans en souffrir. Elle l’a enfermé dans ce réduit, et même si elle avait renoncer à se venger, elle n’en restait pas pour autant amer.
Elle toussa du sang et sentit sa gorge se serrer. Elle tenta de sourire, mais la commissure de ses lèvres ne fit que se plisser là où un coup avait entaillé sa chair. Les combats s’étaient enchainés depuis sa libération, elle devait gagner l’extérieur. Elle n’avait pas eut le temps de s’adapté, elle devait déjà tuer et survivre. Réapprenant à combattre avant de réapprendre à marcher.
Elle se mit à rire tout en boitant vers ses ennemis. Du sang dégoulina sur son menton, léchant bestialement ses lèvres supérieures. Ashera avait fait un carnage, et elle ferait dix fois pire avant que ses adversaires ne l’abattent. Par Quel’Thalas, par Azeroth, par Illidan et tout ce qui lui était chère à ce moment, sa mort allait leur coûter cher. Elle trébucha, tomba à genoux et sentit le sol de pierre crisser contre sa genouillère fendue. Elle entendait son propre souffle rauque et saccadé.
Elle se trouvait sous une passerelle. Elle percevait des explosions derrière elle, et en dessous, des pas précipités de bottes ferrées contre la pierre, et le claquement sec de leurs armures. Ashera se releva péniblement. Le couloir descendait en pente douce avant de bifurquer vers le cœur, vers un accès à la sortie. Les parois étaient brûlantes, imprégnées de magie corruptrices. Elle tituba, en s’appuyant parfois contre le mur, ou en lui arrachant des copeaux lorsque les arêtes de ses glaives le raclaient violemment. Un sentiment de claustrophobie l’envahit, comme une bête qui se sait acculée.
Elle ressenti un mouvement à une vingtaine de mètres, aussi discret que les précédents. Mais pas assez. Sa vision spectrale avait percé tout ca, et à présent, son regard embrassé les traquait. Ashera lança son glaive ! L’imposante arme fendit l’air. Elle ne voyait pas sa proie, cependant il perçut le son qui accompagna sa mort : le bruit mat de son arme perforant l’armure et les chairs, le bruit étouffé de son corps s’affalant sur la dalle.
Il n’y eut aucun cri. Elle récupéra son arme et jura. Ils étaient presque aussi rapides et bien plus forts qu’elle. Cela n’aurait pas dû être possible, elle payait sa léthargie pendant des années. Et dans tous les cas, c’était fâcheux. Elle reprit son avance. Le souffle rauque de ses bronches ensanglantées reprit de plus belle. Elle était en piteuse état, accumulant les blessures.
Elle entendit d’autres bruits de pas dans la coursive, suivis d’un court silence tandis que ses poursuivants ajustaient leur sortilèges. Elle se mit à courir. Des projectiles passèrent de toutes part et un l’atteignit douloureusement au flanc droit. Une seconde plus tard, le couloir fut saturé de projectiles à énergie gangrenés, qui se logèrent dans les parois en provoquant des gerbes d’étincelles et d éclat de pierre. Elle atteignit la bifurcation et se mit à couvert. Elle était adossée à la paroi, haletante, et attendait que la multitude de sorts diminue en intensité.
L’endroit était sombre. L’air empestait la corruption, la moisissure et le renfermé. Du sang coulait le long, de son front, de ses joues, imprégnant l’étoffe runique qui masquait globes enflammés qui remplaçaient ses yeux. Les sorts cessèrent. Elle attendit deux secondes de plus, le temps que le premier des poursuivants se relève et s’élance dans la coursive. Elle pouvait les sentir. Leur odeur inhabituelle était clairement décelable, même au milieu de la puanteur ambiante. Elle se redressa à l’instant où son premier assaillant fut à portée. Son petit corps se mit en mouvement à une vitesse foudroyante, en dépit de ses blessures. Elle pivota pour faire face au couloir et tendit son glaive.
Son poursuivant ralentit quand il se retrouva face à cette demi-portion jaillissant de l’ombre. Il tenta de reculer, mais son élan l’amena à portée de son adversaire. Le glaive d’Ashera frappa. La lame dentelée n’eut aucun mal à pénétrer l’armure de son ennemi et à l’embrocher. Ashera l’envoya alors valser contre la paroi. La cage thoracique de l’individu se brisa dans un bruit sinistre, réduite en un instant à un amas de muscles et de tendons déchiquetés. Le deuxième était aussi très proche d’elle. Il parvint à se mettre hors de portée du glaive. Il semblait se mouvoir avec la rapidité d’un insecte. Ashera bondit et abattit son glaive sur le dos de son adversaire avant de le ramener brutalement jusqu’à elle. Le démon empalé tenta de se retourner, de pointer son arme vers son agresseur, mais cette fois, il fut bien trop lent. L’elfe abattit son second glaive et lui broya le casque, et la moitié du crâne. La bouillie sanglante gicla sur ses bras, s’ajoutant aux stries écarlates qui les maculaient déjà. Ashera grogna en relevant la tête. Elle cherchait déjà une autre cible dans les ténèbres, avant de prendre la direction de l’entrée du caveau, de sa liberté !
Pourquoi le personnage souhaite-t-il rejoindre les rangs d'Al'shar Alahni ?Ashera cherche que faire de son existence, de ce qu’il en reste, après les bouleversements et sa libération qu'elle a vécu récemment. Elle était prête à mourir aux côtés du Traite et en Outre-Terre, ce monde pourri et gorgé d’énergie gangrené était un cercueil parfait pour elle. Entrainer la Légion dans une bataille la bas, la destruction totale de ce monde ne l’aurait pas dérangé, bien au contraire, à présent, on parlait d’Azeroth, et le Maître n’était plus… Ayant été captive, enfermée dans un réduit ou elle n’aurait même pas parqué un animal détestable. Son unique crime est d’avoir tenté de vaincre l’ennemi commun de son monde, sacrifiant son humanité et son honneur. Vivant et arrivant à supporter ses longues années d’emprisonnement avec pour seule compagnie cette partie d’elle qui se nourrissait, et jubilait de sa peine et de sa détresse, manipulant ses rêves de vengeance, ou de représailles. Il est clair qu’elle se voit mal faire autre chose que de livrer un dernier combat, une dernière guerre, de préparer les habitants de son monde a ce qui arrive. Pourquoi devrait-on l'engager ?L’engager serai peut- être une folie, allant contre les principes de l’organisation, du groupe. Sa présence serait peut-être dérangeante. Mais il faut se mettre en tête qu’il est absolument impossible de vaincre la Légion en attendant tranquillement qu’elle vienne à vos portes. La Légion Ardente est trop puissante, si vous la repoussez, elle reviendra… Indéfiniment, et toujours plus forte. Apprenant de ses erreurs, mémorisant les stratégies, se souvenant des astuces. Au bout d’un moment nous arriverons à court d’idée, à court de chance. Nous ne pouvons pas battre la Légion selon ses termes, et encore moins sur notre monde, cela signifierai sa perte, sa profanation ultime dans le pire des cas. La défaite est inévitable. Repoussons-la, dans un premier temps, et préparons-nous à agir. Elle ne connaîtra jamais la paix tant qu’un démon vivra. Mais après ? Elle n’existe que parce qu’ils existent. Que signifie être un chasseur de Démon s’il n’y a plus de démons ? Ils sont devenus sa seule et unique raison de vivre, de survivre, de souffrir. Peut-être que cela pourrait changer, que son combat et ses méthodes doivent prendre un nouveau tournant, elle a compris qu’elle n’est plus en Outre-terre, que le combat doit être mené différemment. Elle a dévié de sa voie, rejetée son honneur et ses principes… embrassée la honte et le désespoir et aujourd’hui elle sait qu’il n’y aura de rédemption pour elle, elle ne se rachètera jamais, et tout ce qu’elle a accompli aura été vain. Elle ne peut se permettre de laisser pas cela arriver. Prête au sacrifice ultime pour les habitants d’Azeroth, et son futur. Faire en sorte que ses tourments, sa mort ne soient pas inutiles. Ashera n’est plus vraiment une Sin’Dorei, c’est une créature, une arme. Elle semble étrangère à ce conflit entre l’Alliance et la Horde et ne semble vouer un intérêt qu’à son monde originaire, et à sa sauvegarde. Les habitants d’Azeroth se détestent. Ils LA détestent. Seule la colère et la frustration les habitent, désormais. Elle sait ce qu’ils ressentent. Il n’existe qu’un seul remède pour elle : laver son honneur dans la fureur de la bataille, se venger de ce que la Légion a déjà pris, accomplir le devoir qui est le siens, retourner les armes de la Légion contre elle. Informations sur le joueur :Qui êtes-vous ?C’est la partie on explique ce qu’on fait, et ce qu’on aime faire, toussa ! Alors pour aller au plus simple. J’ai déjà passé un cap ! J’ai 32 piges, mais pas d’inquiétude, j’ai oublié de grandir, les jeux et tout. J’suis dessinateur, c’est mon métier et je passe mes journées à cela. Tu-tu-tu, on se calme, je ne vais pas vous présenter des créations, car je doute que cela vous intéresse vraiment. Je dessine pour de l’induss, dans le domaine du Froid commercial, il faut bien que les gens mangent ! J’aime le Ski, la montagne et la neige, la glisse quoi ! Je suis du Rhône, bien que je ne sois pas forcément attaché à ce département, c’est pour le taff, j’adore ma région. Je fais de l’Airsoft, je m’occupe d’un club de jeux sur table, ( Warhammer – X-wing – Zombicide etc ) dans une maison de quartier, et il m’arrive d’y passer de long week end. Voilà, je fais pas mal de peinture sur figurine, et de modélisme. J’adore le sport mais particularité, surtout les sport US, j’suis un accro du Foot US, et lorsque le Superbowl se termine, je me mets en position fœtale et j’attends jusqu’en septembre que la saison recommence. J’aime aussi la NBA , c’est un rythme particulier de suivre tout ça, et on me voit connecté à des heures loufoques. Concernant Wow, je débarque à Vanilla sur Cdo. C’est la période trash de farm pvp, quelques combats plus tard, je me fais repérer par Renaissance, ça parlera peut être à des vieux de la vieille de CDO ! Et tout s’enchaine, Augure etc. Bref, tout ça pour dire qu’une migration horde plus tard, j’arrêtais le PVE après la fonderie pendant WOD. N’arrivant plus à m’intéresser jours après jours à refaire la même chose et surtout à y prendre du plaisir. Contrairement au Rp, j’avais migré sur Kirin Tor pour passer 4 ans à pratiquer. Qu'est-ce qui vous a donné envie de nous rejoindre ?J’ai quitté la guilde des Fils de Quel’Thalas en Février dernier ( lassitude, etc ), et depuis je lorgne sur votre guilde, Avran militait jours après jours pour que je postule ! Mais j’aime la stabilité, du coup je ne souhaitais pas m’engager tant que Légion ne m’aurait pas donné quelques certitudes sur son contenu. Connaissez-vous déjà des membres de la guilde ?Je pense avoir déjà joué avec plusieurs d’entre vous, même si en guilde avant, j’ai toujours eut un Rp très sectaire. Depuis Février, je me rends bien compte que Rp à la zob comme ça, avec le gugusse qui passe ou qu’on arrive à intéresser, n’est qu’une répétition inlassable de ce que les autres ont pu vouloir découvrir. Rien n’avance, rien ne se développe. J’ai eu l’occasion de côtoyer Adryelle, mais rarement en Rp. Nous avons fait du pve ensemble chez Ombres & Chaos. Acceptez-vous le règlement ?Oui ! Lu et approuvé. Un dernier commentaire ?Merci déjà d’avoir tenue jusqu’ici. Et d’avoir pris le temps de lire ce pavé.( Ca fait un moment que je bosse dessus ! Et j'ai bien pleuré au moment de la mise en page-Fofo !) Le chasseur de démon ! J’espère que le perso est assez sombre, car je pense que cette classe est associé aux tourments et pas des moindre, j’espère avoir réussi à faire naitre un léger sentiment de malaise, à prouver qu’Ashera est bien marbré quand même ! A force de retourner les mots et les phrases dans tous les sens, ça peut être plus l’impact désiré. Je croise les doigts. Bref, tout cela pour dire, que je ne compte pas en faire un perso asocial et isolé, désagréable à souhait. Ce n’est pas une optique de jeu viable. J’adore Illidan et le lore des DH, je crois que j’avais besoin aussi de montrer que ce n’est pas une puputte qui a siphonner l'ame d'une succube pour aller tapiner par la suite en ville
Dernière édition par Ashera le Ven 23 Sep - 7:44, édité 1 fois | |
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